Le reportage de Marc sur la Norvège.

Le reportage de Marc sur la Norvège.

Vingt-cinq Dragons viennent de passer  huit jours en Norvège encadrés par Daniel Sandoz et Tanja,..  LE voyage du club de cette saison 2017.

 

 

  • Lillehammer

Arrivés le samedi 4 à Oslo et après 2 heures d’autocar, le groupe a pris ses quartiers à l’hôtel Lillehammer.

à midi

C’est une petite cité de 26 000 habitants située  le long d’une vallée. Elle a accueilli les Jeux Olympiques d’hiver en 1994, derniers jeux organisés par une « petite ville ». Les installations olympiques sont construites contre  la pente de cette vallée et sur le haut de la ville, notamment les stades de ski nordique, biathlon et les tremplins.

lillehammer 1

En haut de ce contrefort, on débouche à 900 m sur des plateaux immenses, les Fjells, notre domaine de ski de fond que traverse d’ailleurs une course populaire, la Birkebeiner dont nous emprunterons une partie du tracé mais à l’envers.

Depuis Lillehammer, situé à 450 m d’altitude, nous rejoignons chaque jour, en autocar, les villages de départ  – Sjusjoen, Nordsetter ou Pellestova – situés à 800m sur le plateau  où nous glissons chaque jour sur des tracés différents ou se recoupant.

lillehammer 4

 

 

Dimanche et lundi, ce fut un temps bas et couvert mais sans brouillard, qui nous accompagna avec de belles surprises comme ces gaufres offertes au groupe par un aubergiste. Puis le temps s’est découvert offrant mardi et mercredi des paysages somptueux, le décor nordique comme on en  rêve, sapins dans leur gangue de neige et de givre, ciel bleu, lacs gelés et ….température en baisse vers les – 15 °,  mais pas trop de vent. C’était le moment  d’utiliser son « 4 vert » celui « dont on ne se sert jamais ».

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Les repas de midi se prenaient dans des auberges où nous étions « annoncés ».  Il valait mieux ! car un groupe de 25 demande un peu d’anticipation : soupe, saumon, gaufres crème- confiture composaient le plus souvent notre menu.

Caractéristiques du ski dans ces contrées : les 300 km de pistes sont  à double sens. Elles sont damées à 6 m ou 4m, une application permettant  de savoir où est passée la dameuse. Des panneaux avec cartes et distances hectométriques  sont disposés le long des parcours aux intersections avec chaque fois une « vis, vous êtes ici » qui vous positionne. Enfin, il n’existe pas de redevance des pistes. Le Scandinave est avant tout un skieur classique, et notre « train bleu express » en skating se remarquait accompagné tout de même par nos émérites «  classiqueurs » du groupe.

lillehammer 3

Lillehammer directions 1

lillehammer 5

Fins de journée express car à toute vitesse :   une piste relie le haut du plateau à Lillehammer,  grandes descentes dans la forêt, faux plats, 2/3 coups de bâtons tout de même ! et après une douzaine de kilomètres on débouche dans le stade olympique, grande sensation ! Il ne manquait plus que quelques centaines de mètres à parcourir à pied et on retrouvait notre hôtel, la douche, la piscine, le sauna puis, tous ensemble la bière de 19h avec le débriefing de la journée et le briefing pour la suivante. Repas, fartage au vert terminaient les journées.

 

  • Chez Swix :

joie dans le magasin Swix

Lillehammer est le siège de la maison mère Swix. Daniel Sandoz avait prévu une visite des locaux. A noter que les locaux sont installés « rue du bleu spécial -2,-7 » une poussette qui fut un grand succès commercial. Nous avons été accueillis par Harald une figure de l’entreprise. Un  bonnet emblématique de la maison a été remis à chacun d’entre nous avant la projection d’un film retraçant l’histoire du fartage et de ses innovations. Puis détour par la « Swixbuttiken » où on trouve tout sur Swix et avec une remise du jour offerte de 40% .

accueil projection bonnet cadeau

Alors là,…. les Dragons au milieu de leurs jouets, ça a donné du monde aux caisses et des cartes chauffées au rouge (extra…)

 

  • Beitostolen

départ le matin beitostolen

Mercredi  7 après midi, c’était le moment de changer de site. 2h d’autocar sur un plateau à travers des paysages boisés, enneigés, sur des routes blanches au coucher du soleil, instants magnifiques. Nous approchons de  Beitostolen et surprise plus de sapins chargés, givrés ! il y a donc moins de neige ici. Par contre, la température baisse, on est à moins 14° en arrivant. Nous nous installons, débriefing, briefing etc…

beitostolen plateau 2

Le matin nous découvrons le village qui apparaît, avec ses télésièges,  en fait c’est une station d’alpin. Tout est construit le long d’une route qui mène vers Bergen mais qui est fermée en hiver vu la traversée risquée des hauts plateaux.

 

Pour accéder au domaine nordique, on doit se hisser au mollet 150 m plus haut et là commence un « terrain de glisse »  immense. Daniel a contacté « Knout » le dameur qui a passé un coup de machine. La couche de neige est bien maigre sur un des tracés et les skis souffriront. Arrêt à midi dans un refuge non chauffé… que nous réchauffons à la bûche apportée. La cheminée sera si chaude que Didier y «  laissera des plumes » (soit celles de sa doudoune). Au retour, les plus hardis iront encore ferrailler en bas de la station sur le stade de coupe du monde avec ses pentes à 24%.

refuge beitostolen 2

La dernière journée soit le vendredi  sera la plus belle. Le froid est  moins vif, le ciel sans nuage et nous parcourrons 35 km sur les hauts plateaux avec des panneaux incitant au raid nordique

beitostolen refuge 2

( Danebu : 65 km) . Arrêt à midi dans un refuge tenu par Gret et sa maman pour une saucisse-crêpe et une gaufregarnie  dans une ambiance très norvégienne.  Retour à la station dans une lumière du soir un peu comme à Noël chez nous. Pour le dernier soir Tanja nous présente le film de la semaine, beau travail de montage mené chaque jour.

direction 3

 

  • Dimanche matin nous quittons Beitostolen à 5 h 30 par -10°.

transit en car

Le car traversera une zone à -15°. Nous quittons Daniel et Tanja avec déjà des projets pour l’an prochain. Envol d’Oslo, atterrissage à Genève, le car nous dépose à Chavanod, il fait 15° soit 30° d’écart avec le matin. Nous avons soudain chaud dans nos bottes .

vol retour

 

Marc  C.                       photos Marc C. Laurent L.

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