De 2013 à 2023, je les aurai toutes faites (2 fois en équipe de 8, 4 fois en équipe de 3 et 3 fois en catégorie solo) comme 26 autres fondeurs sur 7390 au total ! Que de souvenirs en 10 ans (voir la rétrospective extraite du magazine édité à l’occasion). Concernant cette ultime édition, les organisateurs ont dû improviser un parcours de dernière minute au Col des Mosses en raison des conditions météo désastreuses des jours précédents. De fait, des 24 heures habituelles, l’épreuve n’aura duré que 20 heures sous forme… d’un run and skate. A savoir que la partie à pied consistait à marcher ou à courir sur une distance d’environ 600 m avec 85 m D+ (avec le matériel de ski de fond sur soi). S’en suivait une boucle de 3,5 km en ski de fond sur une piste non damée, avec des passages en single, d’autres à travers des taupinières. Puis retour en récupérant la route goudronnée cette fois-ci en descente. Le bouclage dans la zone de départ-arrivée s’effectuait devant l’Espace Nordique dans un champ transformé en vrai parcours de cross. A ce petit jeu, je n’aurai tenu que 14 tours (8h15 de course dont 1h de pause), classé 6e à ce moment-là : je ne trouvais plus de réel plaisir à skier sur une piste défoncée, entre fausses traces et autres rigoles et avec une neige lourde et humide puis glacée et encore moins à trottiner et à marcher en raison d’un genou droit de plus en plus douloureux au fil des descentes ! Au total, j’aurai parcouru 66 km, ce qui est bien peu comparativement au 240 que j’avais fait en 2019, il est vrai avec des conditions qui n’avaient rien à voir.
Malgré cela, l’ambiance de folie habituelle de la Ski-24 était au rendez-vous pour cette der’… Le ski nordique perd un évènement unique en son genre qui aura marqué les esprits.
Bravo à Romane LE DIOURON qui termine 7e en équipe mixtes sur 31 équipes classées.
Richard V.
